ICÔNES et ÉGLISES de TRIPOLI - LIBAN
L’art sacré de l’icône a connu une renaissance insoupçonnée dans les églises grecques orthodoxes de Tripoli et du Koura, au nord du Liban. À une époque où les chrétiens jouissaient d’une relative prospérité dans le cadre de l’Empire ottoman, évêques et supérieurs de monastère, dont ceux de Notre-Dame-de-Balamand, ont encouragé plusieurs iconographes dans l’exercice de leur art. Certains venaient d’Alep, d’autres de Jérusalem, d’autres encore étaient passés par le monastère Sainte-Catherine du Sinaï ou par le Mont Athos, avant d’être appelés à Damas par les patriarches d’Antioche.
Ce livre tente de reconstituer l’itinéraire de ces peintres en même temps que l’histoire des églises et des monastères où, de nos jours encore, leurs icônes dites « melkites » sont des intermédiaires avec l’au-delà.
Ray Jabre Mouawad
Ray Jabre Mouawad (PhD.), historienne, est membre fondateur de l’Association pour la Restauration et l’Étude des Fresques Médiévales du Liban, et rattachée au Centre de documentation et de Recherches Arabes Chrétiennes de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Après avoir publié un livre sur Les Maronites chrétiens du Liban paru chez Brepols en 2009, et un ouvrage sur Les Abillama Émirs de Metn XIIIe-XIXe siècle Histoire et Palais en collaboration avec Lévon Nordiguian paru en 2012, elle s'est consacrée à l'étude de l'histoire et du patrimoine sacré des chrétiens du Liban, de la fresque à l'icône.